Tribunes
Que faire ?
Adieu, mon pays qu’on appelle encore la France. Adieu.
Article consultable sur https://politiquemagazine.fr
L’
L’imaginarium de Baumier…
C’est une sacrée belle surprise que celle de voir réapparaître un écrivain de l’imaginaire tel que John Varley, avec ce roman ancré dans ses « Huit Mondes », série commencée au début des années 70 du siècle passé et marquée, outre ses nouvelles, par trois romans exceptionnels : Le Canal Ophite (1977), Gens de la Lune (1992) et Le Système Valentine (1998). Varley revient entre nos mains 15 ans après ce dernier roman, extraordinaire et originale fresque où nous suivions les aventures d’un acteur, Valentine, dans les différents mondes, là où l’humanité est parvenue à discrètement survivre une fois la Terre prise d’assaut par des envahisseurs. Dans Blues pour Irontown, aussi, Luna est le cœur de l’univers de héros marquants, Christopher Bach et son émouvant chien Sherlock, ce dernier en partie narrateur et animal cybernétiquement augmenté. L’histoire se déroule dans un monde riche en imaginaire et en images virtuelles, une ambiance qui rappelle Blade Runner. Ici, pas de guerres spatiales, simplement des humains qui ont organisé leur survie, refait société, avec des marginaux hors contrôle. La poursuite de l’humain par d’autres moyens. Des humains qui ont le blues en effet, surtout quand il faut s’aventurer dans Irontown… pour mener une enquête tambour battant et haute en surprises. Varley a réussi un vrai retour. Il explique aussi un point important en introduction : redécouvrant un monde éditorial où pullulent maintenant les « surveillants » de ce qui est écrit, pruderie progressiste incroyable, Varley est parvenu à imposer toutes ses scènes. Espérons que l’avenir ira dans ce sens et non dans celui de la réécriture des romans par le politiquement correct, ce dont on peut douter, vu la vitesse à laquelle le métier de grand remplaceur des opinions autres se développe.