Civilisation

Au-delà des convictions : la radicalisation
La radicalisation -et la radicalité qui s’ensuit- procède-t-elle seulement, comme on en a fait l’hypothèse dans l’article précédent, de la soumission à des vérités qu’on tient pour indépassables, sans même prendre le soin de les examiner ? La radicalisation est bien le fruit de la servitude. Ne peut-elle être liée aussi à l’expression de convictions fortes donnant à l’individu l’impression d’être « une force qui va », pour reprendre l’expression de Victor Hugo ?