La première publication importante dédiée à Guy Sacre, compositeur né en 1948, explore en profondeur son corpus mélodique des plus originaux.

Nous avons tous eu une image de la Renaissance, formée à l’école et portée par le nom attribué à cette période : une rupture esthétique, radicale, lumineuse, colorée, érudite et sensuelle, avec un Moyen-Âge sévère, morne, malhabile et ignorant. Quelques années nous ont suffi à tous pour considérer avec méfiance ces ruptures extraordinaires, ces « passages de la nuit à la lumière » qui tiennent plus des éléments de langage du propagandiste que du discours du savant ou des admirations de l’amateur.

Bernard Fall, Autrichien naturalisé Français, engagé dans la Résistance à 16 ans, en 1942, puis dans l’armée régulière jusqu’en 1946, part étudier aux États-Unis en 1951 et s’envole pour l’Indochine en 1952, où il accompagne les troupes françaises.

Le mot  « populiste » connaît, de nos jours, une fortune extraordinaire. Il est appliqué à toute manifestation de révolte de gens à l’égard d’un système politique ou social qui lèse leurs intérêts, et, plus encore, à ceux qui se font leurs porte-parole. L’épithète transcende les camps politiques. Il existe des populistes de gauche comme de droite.

J’ai souvent souligné la parenté profonde entre Macron et le pape François, tous les deux révolutionnaires, autoritaires et populistes : leurs constants appels à abandonner le vieux monde, le mépris dont ils accablent ceux qui refusent le changement, leurs manières roides de tancer les récalcitrants, enfin leurs constantes invocations au peuple, qui saurait seul ce qui est bon pour lui et qu’eux seuls sauraient écouter. Tout cela est frappant et constant.

Je m’apprêtais à balancer un éditorial habilement composé de tristesse, de fiel et d’emportements, en parts égales, saisi à feu vif sur les fourneaux de l’actualité mondiale et locale, dérisoire et fondamentale.

L’autre jour, le 21 novembre, Emmanuel a lancé ETIncelles, son programme pour créer 500 Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). C’est un « cap ambitieux ».

Un livre qui est un témoignage contre la dictature de toute pensée unique, d’une grande force et d’une puissante émotion, donc extrêmement utile, pratiquement utile dans les circonstances actuelles.

La littérature est un jouet extraordinaire, mais tout le monde ne sait pas s’en servir. Beaucoup s’évertuent, s’essoufflent et meurent étouffés, la gorge obstruée de mots trop gros pour eux. Leurs cadavres encombrent les étals des libraires, sur un lit de réclames qui les empêche de sentir mauvais. Passons. Allons plutôt nous amuser avec deux enchanteurs dégourdis. L’un adore faire le grand soleil et la course en sac, l’autre, secouer les marionnettes. Commençons par le second, ce qui nous permettra immanquablement de finir par le premier.

De François-René de Chateaubriand, adaptation et interprétation Hervé Briaux.

D’après l’œuvre d’Albert Camus. Mise en scène de Géraud Bénéch. Avec Stanislas de la Tousche.

Il faut commencer par dégonfler le mythe. Une fois ramené à des proportions normales, l’épisode révèle à quel point le peuple dans son ensemble se défiait du pouvoir, et à quel point la gauche sut instrumentaliser à son profit la répression inutilement sanglante.

L’actualité a tendance à brouiller les esprits, surtout quand les dirigeants eux-mêmes suscitent l’agitation pour empêcher la réflexion. Mais regardons la vérité en face : la France se meurt. Des pans entiers de l’économie croulent, les finances sont exsangues, la population vieillit… Et Jupiter organise ces enfers.

Même si le deuxième quinquennat de Macron est riche en atteintes aux libertés, le pli était pris depuis longtemps. Les députés ne laissent pas de vouloir contraindre les citoyens par tous les moyens possibles de ne pas s’exprimer, allant même jusqu’à imaginer que l’administration déciderait souverainement de ce qui est ou non dicible. Aucune liberté n’est à l’abri de cette rage de contrôle.

Quelle idéologie, quel régime politique mérite cette qualification rien moins que flatteuse ?